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Monsieur Paquay à la tête d’Ecostal Belgique : une vision ambitieuse pour la transition énergétique

Entre durabilité, leadership entrepreneurial et proximité locale, le nouveau General Manager partage sa vision et ses ambitions pour accompagner les clients et partenaires dans un avenir énergétique plus vert.

Monsieur Paquay, vous prenez les rênes du poste de General Manager chez Ecostal Belgique. Qu’est-ce qui vous a intéressé dans ce poste ?

Tout d’abord, rejoindre Ecostal s’est révélé un choix clair. Cela va dans la continuité de l’aide que j’ai pu apporter aux clients de la construction, mais cette fois avec une dimension de durabilité poussée à son extrême. Nous proposons des produits et solutions pour aider la transition énergétique. Je vois la mission de rejoindre Ecostal comme un moyen de rendre le monde plus vert, un moyen de faire le changement pour que nos enfants et petits-enfants vivent dans un monde énergétiquement sain.

Ensuite, ce rôle de General Manager constitue une étape logique dans ma carrière. J’ai toujours eu l’envie de lancer ma société et de me jeter complètement dans l’entrepreneuriat. En intégrant Ecostal, je commence avec une structure déjà bien en place, ce qui me permet d’avancer avec l’équipe en place. Comme l’adage le dit si bien : « Tout seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin ».           

 

Quel a été votre parcours avant de rejoindre Ecostal ?

J’ai commencé mon parcours par des études d’ingénieur civil en électricité, poursuivi par un doctorat à l’Université de Liège. Animé par l’envie de développer mon esprit entrepreneurial, j’ai suivi en parallèle un cursus de Management General à HEC Liège. Grâce à ce bagage à la fois technique et business, j’ai rejoint Bain & Company pour aider les entreprises à répondre à leurs problématiques stratégiques. Un cadre enrichissant et stimulant, mais il me manquait l’opérationnel, voir les choses se concrétiser.

J’ai alors rejoint Hilti dans le secteur de la construction juste avant la pandémie du Covid. Chez Hilti, la vision consiste à rendre la construction meilleure grâce à une productivité augmentée, une meilleure sécurité et l’amélioration de la durabilité chez les clients. Ces trois dimensions font complètement sens avec ma vision entrepreneuriale. J’y ai travaillé pendant cinq ans, dont trois au comité de direction de la filiale Belgique Luxembourg en tant que Directeur Commercial. Pendant cette période, je me suis totalement impliqué sur deux dimensions clés pour toute l’entreprise : les collaborateurs et les clients. C’est ainsi aidé d’une équipe d’une quarantaine de collaborateurs que ma croissance a dépassé les 10% chaque année. Je suis fier du chemin que nous avons parcouru tous ensemble. C’est un travail d’équipe qui permet d’aller plus loin et de garantir la satisfaction client.

 Comment décririez-vous votre style de management et votre approche dans la gestion d’équipe ?

Je suis un fervent partisan de l’accompagnement tout en responsabilisant les équipes. En pratique, je donne une direction avec une marge de manœuvre afin que les collaborateurs puissent évoluer, tester et grandir. Je suis bien entendu toujours présent pour les accompagner dans les moments de réflexion et de décisions nécessaires au bon fonctionnement de l’entreprise, mais avec le développement de l’équipe en tête. Cela ne peut se faire qu’avec des personnes responsables de leurs tâches, scope, résultats. L’autonomie est pour moi la meilleure récompense qu’un manager peut donner à ses collaborateurs. Elle est marque de confiance dans les capacités du collaborateur et dans le résultat attendu.

 

De votre point de vue, quels sont les principaux défis auxquels fait face le secteur de l’énergie ?

Notre demande d’énergie augmente chaque année et la part que prend l’électricité explose. Pourquoi ? Car c’est la manière la plus simple de localement décarboner la consommation. Par exemple, nous installons de plus en plus de pompes à chaleur pour nous chauffer au lieu de la citerne à mazout ; ou encore nous roulons de plus en plus en voiture électrique/hybride pour nous déplacer, etc. La question est donc de pouvoir produire cette électricité qui, aujourd’hui, vient principalement de trois sources en Europe : le nucléaire, les énergies fossiles et le renouvelable (bien derrière). Je crois en un avenir plus vert et par conséquent nous devons migrer vers les énergies renouvelables. La transition est cependant et son défi est sa décentralisation. De manière imagée, il est plus facile d’avoir des panneaux solaires sur son toit qu’une petite centrale nucléaire à tous les coins de rue. (rire) C’est à la fois son plus grand avantage, mais également son plus grand défi car cela dérègle tout le système électrique qui a été pensé et développé depuis plus de 50 ans. C’est une période charnière très intéressante pour beaucoup d’acteurs.

La Belgique rencontre-t-elle des défis qui lui sont propres ?

Bien sûr. En Belgique, certains défis sont évidemment liés aux changements de réglementation qui, bien que nécessaires pour stabiliser les infrastructures, créent de l'incertitude chez les clients. Des réflexions comme « c’était plus rentable avant avec les certificats verts » ou « c’était mieux avec le compteur qui tournait à l’envers » freinent le déploiement des installations photovoltaïques. Pourtant, la question à se poser demeure: « est-ce financièrement intéressant ? » (hormis le geste écologique de produire sa propre électricité évidemment). Les éléments montrent que l’investissement reste intéressant car d’une part, les tarifs de l’électricité seront dynamiques et vont continuer à augmenter ; et d’autre part, le coût d’une installation photovoltaïque à puissance égale est pratiquement dix fois plus faible maintenant qu’il y a 10 ans. Par conséquent, la décision d’installer des panneaux photovoltaïques devrait être la même maintenant qu’il y a 10 ans : Oui !

 Comment voyez-vous l’avenir du secteur ?

Nous devons continuer à accélérer le déploiement des énergies renouvelables pour un monde meilleur. En produisant et consommant local, les panneaux photovoltaïques demeurent une solution idéale, tout en responsabilisant chacun sur sa propre empreinte énergétique. La voiture électrique/hybride offre une opportunité de réguler le réseau, notamment en rechargeant au travail. De même, les batteries domestiques pourraient résoudre les problèmes de réseau si elles étaient généralisées. À nous de trouver des moyens de rendre cette transition réalisable d’un point de vue financier, technique, sécuritaire et durable.

 Comment souhaitez-vous accompagner les clients et partenaires d’Ecostal Belgique dans cette transition énergétique ?

Grâce à deux grands piliers : le groupe et notre empreinte locale. Ecostal Belgique est à l’origine d’un groupe qui compte désormais d’autres filiales en Belgique, France, Suisse et Espagne. La création de ce groupe et son intégration vont nous permettre de mieux répondre à nos clients avec des produits et services toujours plus complets. Nous allons développer de nouvelles solutions intégrées pour aider nos clients à gérer leurs projets de A à Z et bien d’autres choses à venir.

Et en dernier lieu, tout cela est possible en étant proche de nos clients pour les comprendre, réagir à leurs besoins et s’adapter au marché. Bien que nous soyons passés d’une PME à un groupe de plus de 100 personnes, nous restons attachés à notre approche locale pour continuer à croître tout en offrant un service personnalisé et adapté à chaque client.